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Accompagnement du handicap

« Le handicap ne peut pas être un handicap » (Stephen Hawking)

Qu’est-ce que le handicap ?

Selon la loi Française de 2005, le handicap se défini comme : « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».

A travers cette définition, il est important de percevoir le caractère subjectif du handicap. En effet, pour parler de handicap, il faut que les restrictions subies par la personne entravent son quotidien de vie. En cela, le caractère social du handicap prédomine sur les restrictions médicales.

Handicap psychique ; handicap physique ; handicap mental : quelles différences ? 

Le handicap psychique est une maladie psychique dont l’origine est inconnue. Acquis au cours des années de vie de l’individu, le handicap psychique se décompose en plusieurs catégories : 

  • psychoses (notamment la schizophrénie).
  • troubles bipolaires. 
  • troubles de la personnalité (borderline…).
  • troubles névrotiques (dépression…).
  • Trouble Obsessionnel Compulsif. 

Bien que foncièrement différents entre eux, les différentes maladies psychiques évoquées ci-dessus comportent des similarités en terme d’altérations du quotidien de vie chez les individus. A ce titre, nous pouvons mettre en avant les altérations des capacités cognitives : planification, mémorisation, raisonnement, concentration.

Les personnes atteintes de maladie psychique éprouvent aussi des difficultés dans la communication et la relation avec l’environnement. 

Le handicap physique quant à lui concerne toute les situations de handicap limitant la motricité de la personne dans son quotidien de vie. Le handicap physique peut avoir de nombreuses origines. Il peut être génétique (myopathie…), venir d’une maladie chronique (sclérose en plaques, maladie de Charcot…), accidentel ou cérébral (accident vasculaire cérébral…). 

A l’instar du handicap physique, le handicap visuel et / ou auditif constitue quelle que soit la diminution des capacités, un trouble. Ce trouble limite les échanges et l’accès à l’information si l’environnement ne veille pas à s’adapter à chacun. 

Le handicap mental trouve sans origine dans des anomalies chromosomiques, des maladies génétiques, des troubles neurologiques ou encore des accidents de vie. 

Cependant, nous pouvons mettre en avant que le handicap mental colporte, chez l’ensemble des personnes, une déficience intellectuelle. 

Cette déficience est évaluée de légère à sévère, nécessitant alors chez les personnes différents besoins d’accompagnement ou d’adaptation dans leurs quotidiens de vie. 

Parmi les handicaps les plus fréquents, nous pouvons évoquer le syndrome du X fragile ou encore la Trisomie 21. 

Qu’en est-il des Troubles Envahissants du Développement (TED) ? 

Qu’on parle de trouble du spectre de l’autisme, de syndrome de Rett ou du syndrome d’Asperger, nous avons fait le choix de le présenter au travers un paragraphe séparé car ces troubles surviennent au cours du développement de la personne. Ils se définissent comme « un groupe de troubles caractérisés par une faible qualité des interactions sociales réciproques et des modalités de communication, ainsi que par un répertoire d’intérêts et d’activités restreint, stéréotypé et répétitif. Ces anomalies constituent une caractéristique envahissante du fonctionnement du sujet, en toutes situations ». 

Et le handicap invisible dans tout cela ? 

De part son caractère non visible, cette catégorie de handicap est souvent négligée ou oubliée. Toutefois, elle recense de nombreux troubles et touche de nombreuses personnes. En France, 80% des handicaps déclarés sont invisibles. Cette prévalence pourrait même être plus importante si certains troubles étaient plus facilement diagnosticables.

Quelques exemples : fatigue chronique, asthme, fibromyalgie, diabète, trouble dys…

La liste est longue et de nombreuses affections sont de longue durée. 

Situation de handicap : quel accompagnement psychologique ? 

L’accompagnement psychologique de personne en situation de handicap est aussi hétérogène que les formes de handicaps rencontrées. Qu’il s’agisse de faire le deuil de la situation de handicap, de mettre en place des outils pour soulager le quotidien ou de donner du sens à la situation vécu, la psychothérapie est un axe de travail pour guider vers un mieux être. 

Les devoirs du psychologue vise à offrir un cadre d’écoute active et de bienveillance lors des entretiens. Comme chaque situation de handicap est singulière, il convient de bien déterminer les attentes du patient dans cet accompagnement. 

Ainsi, nous pouvons percevoir le travail thérapeutique comme la construction de nouveaux projets de vie, correspondant aux attentes de la personne dans son environnement.