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Suivi Post Deuil

Pour une prise en charge en psychologie intégrative du processus de deuil

La mort est une rencontre bouleversante, frappante et douloureuse. Elle peut avoir d’énormes remaniement sur la vie psychique d’une personne qui subit la perte d’un être cher. Une personne qui a été accompagnante puis qui a perdu cette personne-là, a donc perdu à la fois quelqu’un de chère à ses yeux, et sa position d’accompagnant. Ce n’est pas quelque chose d’évident, il y a des fonctionnements psychiques qui se modifient, qui se mettent en place et parfois cela se ressent sur le vécu de la personne concernée. On rentre alors dans le processus de deuil, qui est un bouleversement psychique. Le soutien à cette phase-là de la vie peut être parfois nécessaire pour accepter cette réalité si brutale, pour accepter la perte, et pour réapprendre à avoir goût à la vie. Le deuil est un processus qui se répète tout au long de la vie, pour plusieurs raisons et évènements différents. Lorsque ce passage répétitif mais constructif devient trop handicapant et paraît insurmontable, alors une aide peut vous être bénéfique afin de travailler sur cela.

Approche thérapeutique

Le suivi de deuil est basé sur l’écoute bienveillante et l’empathie. La thérapie suit le rythme du patient en analysant les différentes phases du processus. En effet, le processus de deuil est constitué de plusieurs étapes par lesquelles la personne endeuillée va passer.

  • Le déni : C’est la première phase du processus. La brutalité de cette annonce est impossible à accepter, à croire, à penser. Le psychisme subit un choc, et va mettre quelques temps à s’adapter à la nouvelle réalité et à pouvoir penser et intégrer la perte de l’autre. Les repères chutent et s’effondrent ; pour éviter cela, la défense utilisée est le déni. C’est le refus de croire à la perte d’un être cher.  A tout cela, se lie une grosse souffrance émotionnelle. C’est généralement une phase assez courte mais intense, durant laquelle la raison et les émotions semblent engourdies. Le déni permet de ralentir le processus du deuil, de nous guider étape par étape et de réduire le risque de nous sentir submergés par nos émotions.

  • La colère : Sentiments d’injustice, « Pourquoi moi ?! » Cette phase d’incompréhension, d’agressivité cache en fait une grande souffrance et de lourdes angoisses.

  • Le marchandage : Face à la perte, le sentiment de désespoir est tellement fort qu’il est possible de passer par une phase totalement illusoire. C’est l’idée de faire des négociations avec soi-même afin de trouver une compensation au vide ressenti, type la pensée magique « Si je fais/j’avais fait ci alors elle/il ne mourra pas ».

  • La dépression : C’est une des phases la plus connue mais aussi la plus longue. C’est le moment l’imagination se calme et où il est possible de se confronter doucement à la réalité. Ce stade est marqué par une grande tristesse, une insociabilité et une diminution d’énergie. La personne est dans une grande détresse, avec des sentiments de culpabilité et une remise en question permanente. C’est aussi une période qui peut sembler interminable puisque les émotions qui nous submergent nous paraissent insurmontables.

  • Puis enfin, l’acceptation : C’est la dernière phase du processus de deuil.  La tristesse et la douleur sont toujours là mais c’est le début d’une phase de reconstruction, où apparaît une certaine résignation à accepter la réalité de la situation. C’est aussi la période pendant laquelle la vie reprend son cours. Il y a un regain d’énergie, et des capacités cognitives et des ressources psychiques. La vie se réorganise en faisant avec la perte.

 Toutes ces étapes sont de réels remaniements psychiques et peuvent rendre une personne extrêmement fragile. C’est un lourd processus, qui parfois, peut prendre du temps. Si la résolution de celui-ci ne se fait pas, alors cela peut être extrêmement destructeur pour la personne qui le vit. Le but de la thérapie est donc d’accompagner dans ce parcours de deuil, de soutenir, d’entendre et accueillir la souffrance, de mettre des mots sur les ressentis afin d’identifier les différentes étapes et comment elles sont vécues. Car bien évidemment, chaque processus est unique et différent en fonction de chaque personne. C’est un chemin difficile qui parfois nécessite une béquille pour avancer.

Public concerné

Un suivi psychologique dans le cadre d’un suivi post deuil peut concerner n’importe quelle personne ayant rencontré la mort à travers la perte d’un être cher, peu importe l’âge (Enfants, adolescents, adultes.)

Liens et ressources