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Les phobies

Centre de Thérapies Intégratives et Nouvelles Technologies (CTINT)

Les phobies sont une forme de troubles anxieux où l’angoisse se focalise sur un objet, une situation ou une activité précise qui ne la justifie pas. Si certaines formes s’atténuent généralement grâce à des stratégies d’évitement, d’autres peuvent perturber sérieusement la vie quotidienne.

La peur est une émotion naturelle et utile. Elle nous protège car elle nous pousse à agir, par exemple en nous incitant à fuir lorsque nous nous sentons en danger. Tout le monde peut avoir des peurs, voire de petites phobies, préférer l’escalier à l’ascenseur, changer de trottoir à la vue d’un chien, redouter de prendre l’avion… La plupart du temps, nous vivons avec ces peurs et nous nous en accommodons. L’enfant terrorisé à l’idée d’être interrogé en classe restera sans doute un adulte timide et ne deviendra probablement jamais un grand orateur. Cela ne l’empêchera pas, avec ce trait de personnalité qui le caractérise, de trouver sa place dans la société. En revanche, lorsque la peur nous paralyse en l’absence de danger réel, prend des proportions démesurées, monopolise nos pensées et influence de façon négative nos comportements et nos choix, elle devient pathologique (Vidal).

Les phobies sont une forme d’anxiété. La personne phobique réalise que sa peur est excessive et irrationnelle, mais elle ne peut pas résister au besoin d’éviter l’objet de sa crainte. La phobie devient grave lorsqu’elle oblige la personne touchée à restreindre ses activités et que sa qualité de vie s’en ressent. On distingue trois principaux types de phobies : les phobies simples, l’agoraphobie et la phobie sociale (Vidal).

Quelles sont les causes des phobies ?

L’existence de facteurs génétiques n’a pas été démontrée dans l’apparition des phobies. L’éducation et l’environnement familial semblent jouer un rôle important. Un père ou une mère phobique peut transmettre à son enfant une vulnérabilité émotionnelle qui le prédisposera aux phobies. Les phobies simples sont souvent liées à des événements traumatisants dans l’enfance, qu’ils soient réels ou fantasmés. Une phobie des chiens par exemple peut s’installer chez un enfant qui a vraiment été mordu, mais aussi chez un enfant qui a imaginé être attaqué par un chien.

L’apparition d’une agoraphobie est souvent liée à la survenue répétée de crises de panique, mais elle peut apparaître progressivement, sans être liée aux troubles paniques.

La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l’observation du comportement d’autres personnes (par exemple : l’humiliation d’un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d’une timidité marquée pendant l’enfance. Le fait de grandir dans une famille repliée sur elle-même, ayant peu de contacts sociaux, et dans laquelle le jugement des autres a une importance excessive peut induire une prédisposition à la phobie sociale (Vidal).

Qui peut être atteint de phobie ?

Les phobies simples sont assez fréquentes. Elles touchent de 10 % à 20 % de la population et concernent deux fois plus de femmes que d’hommes. Ces phobies débutent souvent dans l’enfance ou à la fin de l’adolescence.

L’agoraphobie toucherait de 8 % à 10 % de la population à des degrés plus ou moins sévères. Elle apparaît souvent entre 18 et 35 ans. Parmi les agoraphobes, on trouve 80 % de femmes.

La phobie sociale est également assez répandue. 3% de la population souffriraient d’une forme grave et 1 personne sur 10 serait atteinte d’une forme moins sévère. La phobie sociale est la seule forme d’anxiété qui touche les hommes et les femmes à égalité. Ce trouble se déclare la plupart du temps chez les jeunes adultes (Vidal).

Comment évoluent les phobies ?

Les phobies simples, plus fréquentes chez les enfants, disparaissent souvent après l’adolescence. Lorsqu’une phobie simple apparaît pendant l’âge adulte, son impact sur la vie quotidienne tend à s’atténuer avec le temps, souvent grâce à des stratégies d’évitement de plus en plus complexes.

L’agoraphobie non traitée tend à s’aggraver. La personne atteinte sort de moins en moins et son anxiété augmente. Épuisés par cette phobie, de nombreux agoraphobes développent une dépression et cherchent le soulagement dans l’alcool, les drogues ou les médicaments anxiolytiques.

Les manifestations de la phobie sociale non traitée s’accentuent avec le temps. Elles nuisent de plus en plus à la vie sociale et professionnelle. Une dépression apparaît chez 60 % de phobiques sociaux, ainsi que de nombreux cas de dépendance à l’alcool. D’autres troubles anxieux peuvent également se manifester (Vidal).

Les différents types de phobies

La phobie simple est la peur anormale, excessive et injustifiée d’un objet ou d’une situation : peur de certains animaux, du vide, de l’avion, de l’eau, des miroirs, des aiguilles, etc. Il y aurait plus de 6 000 sortes de phobies simples. Certaines sont assez répandues, comme la peur des lieux clos (claustrophobie), d’autres sont plus rares et peuvent sembler bizarres aux yeux des entourages.

La plupart des personnes vivent avec leur phobie en mettant en place des stratégies d’évitement. Par exemple, un phobique des insectes préférera vivre dans un appartement en ville plutôt que dans une maison à la campagne (Vidal).

Voici quelques noms des phobies simples :

  • Ablutophobie – Peur de se baigner/se noyer
  • Acarophobie – Peur des parasites de la peau, des acariens
  • Acérophobie – Peur de ce qui a un goût (acide).
  • Achluophobie – Peur de l’obscurité et du noir.
  • Achmophobie / Aichmophobie – Peur des aiguilles et des objets pointus
  • Acrophobie – Peur des hauteurs
  • Anasthesiaphobie – Peur de l’anesthésie
  • Aérodromophobie – Peur de l’avion, des voyages en avion
  • Aérophobie – Peur de l’air et du vent
  • Agoraphobie – Peur des espaces publics, de la foule, des espaces où la fuite est rendue difficile
  • Algophobie – Peur de la douleur
  • Alopophobie – Peur des chauves
  • Amatophobie – Phobie de la poussière
  • Amaxophobie – Peur de la conduite
  • Anginophobie – Peur de l’étouffement, notamment par des angines de poitrine
  • Angrophobie – Peur de se mettre en colère en public.
  • Ankylophobie – Peur de l’immobilité.
  • Anthropophobie – Peur des gens ou d’être en leur compagnie, une forme de phobie sociale
  • Anuptaphobie – Peur du célibat
  • Apéirophobie – Peur de l’infini
  • Apopathodiaphulatophobie – Peur d’être constipé ou de la constipation en elle-même
  • Apopathophobie – Peur d’aller à la selle
  • Aquaphobie – Peur de l’eau
  • Arithmophobie – Peur des chiffres
  • Asthénophobie – Peur de s’évanouir
  • Astraphobie – Peur du tonnerre
  • Athazagoraphobie – Peur d’être oublié ou ignoré
  • Atychiphobie – Peur de l’échec
  • Aurophobie – Peur de l’or
  • Automysophobie – Peur d’être sale, de sentir mauvais
  • Autophobie – Peur de la solitude
  • Aviophobie – Peur de prendre l’avion
  • Bacillophobie – Peur des bacilles, des bactéries
  • Basophobie – Peur de marcher
  • Bélénophobie – Peur des aiguilles (cf. achmophobie)
  • Blemmophobie – Peur du regard des autres
  • Borbophobie – Peur des gargouillements
  • Brontophobie – Peur du tonnerre
  • Cancérophobie – Peur du cancer
  • Cardiophobie – Peur du cœur ou peur d’un développement d’une maladie cardiovasculaire
  • Carpophobie – Peur des fruits
  • Catapédaphobie – Peur de grimper en hauteur
  • Cénosillicaphobie – Peur du verre vide
  • Cherophobie – Peur de la gaieté
  • Chorophobie – Peur de danser
  • Claustrophobie – Peur des espaces confinés
  • Climacophobie – Peur d’utiliser des escaliers, surtout de les descendre
  • Coulrophobie – Peur des clowns
  • Cyclophobie – Peur de monter sur une bicyclette ou tout autre véhicule à deux roues
  • Leucosélophobie – Peur de la page blanche (blocage de l’écrivain)
  • Maskaphobie – Peur des masques
  • Mégalophobie – Peur des grands objets, des grands bâtiments (Grattes-ciels ou navires de croisière)
  • Musicophobie – Peur de la musique
  • Mycophobie – Peur des champignons
  • Mysophobie – Peur de la saleté, de la contamination par les microbes
  • Nécrophobie – Peur des cadavres
  • Neurophobie – Peur des étudiants en médecine envers la neurologie
  • Nomophobie – Peur d’être séparé de son téléphone portable. Cette phobie désignerait aussi la peur excessive des lois.
  • Nosocomephobie – Peur des hôpitaux, cliniques et centres de soin en général.
  • Nosophobie – Peur de la maladie, d’être malade
  • Nyctophobie – Peur du noir
  • Ochlophobie – Peur de la foule
  • Odontophobie – Peur du chirurgien-dentiste / des actes médicaux ou chirurgicaux en bouche
  • Ombilicophobie – Peur du nombril, ne supporte pas d’y toucher ou de le voir
  • Pantophobie – Peur de tout
  • Pédiophobie – Peur des poupées
  • Pédophobie – Peur des enfants
  • Phagophobie – Peur de s’étouffer avec des aliments
  • Phasmophobie – Peur des fantômes
  • Philophobie – Peur de tomber amoureux
  • Dentophobie – Peur du dentiste
  • Dysmorphophobie / Dysmorphophie – Peur des anomalies physiques
  • Ecclesiophobie – Peur des églises
  • Émétophobie – Peur de vomir
  • Epistaxiophobie – Peur des saignements de nez
  • Éreutophobie – Peur de rougir en public
  • Fumiphobie – Peur de la fumée (tabac)
  • Géphyrophobie – Peur des ponts (ou de traverser les ponts)
  • Gérascophobie – Peur de vieillir
  • Glossophobie – Peur de parler en public
  • Graphophobie – Peur de l’écriture (fait d’écrire)
  • Gymnophobie – Peur de la nudité
  • Halitophobie – Peur d’avoir mauvaise haleine
  • Haptophobie (ou Aphenphosmophobie) – Peur d’être touché
  • Hématophobie – Peur du contact et de la vue du sang
  • Hylophobie – Peur des forêts
  • Hypégiaphobie – Peur des responsabilités
  • Ithyphallophobie / Medorthophobie – Peur de voir des pénis en érection
  • Katagélophobie – Peur du ridicule
  • Kénophobie – Peur de l’obscurité
  • Kéraunophobie – Crainte morbide de la foudre et des orages
  • Kopophobie – Peur d’être fatigué, ou de la fatigue elle-même
  • Laxophobie – Peur d’être pris de diarrhées impérieuses en public, en dehors de chez soi, et de ne pas arriver à se retenir
  • Phobie sociale – Peur de certaines situations sociales
  • Phobophobie – Peur d’avoir peur (d’être surpris)
  • Pogonophobie – Aversion envers les barbes et poils du menton et des joues
  • Podophobie – Peur des pieds
  • Psychopathophobie – Peur de devenir fou
  • Pyrophobie – Peur du feu
  • Scatophobie – Peur des excréments
  • Scopophobie – Peur du regard des autres
  • Sélénophobie – Peur de la lune
  • Sidérodromophobie – Peur de voyager en train
  • Spectrophobie – Peur des miroirs (des reflets)
  • Spitophobie – Peur de la salive
  • Stasophobie – Peur d’avoir à rester debout
  • Taphophobie – Peur des tombes ou d’être enterré vivant
  • Téléphonophobie – Peur de répondre au téléphone
  • Tératophobie – Peur des monstres
  • Thalassophobie – Peur de la mer
  • Thanatophobie – Peur de la mort
  • Théophobie – Peur de Dieu
  • Tokophobie – Peur d’accoucher
  • Trichophobie – Peur des poils et de la pilosité
  • Trypophobie – Peur des trous
  • Tyrophobie – Peur du fromage
  • Butyrophobie – Peur du beurre
  • Ailurophobie – Peur des chats
  • Alektorophobie – Peur des poulets
  • Anthelmophobie – Peur des vers
  • Apiphobie – Peur des abeilles, peur des insectes possédant un dard ou pouvant piquer
  • Arachnophobie – Peur des araignées
  • Chiroptophobie – Peur des chauves-souris
  • Cuniculophobie – Peur des lapins
  • Cynophobie – Peur des chiens
  • Entomophobie – Peur des insecte
  • Herpétophobie – Peur des reptiles ou amphibiens
  • Hippophobie – Peur des chevaux, des équidés
  • Hexakosioihexekontahexaphobie – Peur du nombre 666
  • Paraskevidékatriaphobie – Peur du vendredi 13
  • Tétraphobie – Peur du chiffre 4
  • Triskaïdékaphobie – Peur du nombre 1
  • Ichthyophobie – Peur des poissons
  • Lépidophobie – Peur des papillons qui sont des lépidoptères
  • Musophobie – Peur des souris ou rats
  • Myrmécophobie – Peur des fourmis.
  • Octophobie– Peur des poulpes/pieuvres
  • Ophiophobie – Peur des serpents
  • Ornithophobie – Peur des oiseaux
  • Squalophobie – Peur des requins
  • Osmophobie – Hypersensibilité aux odeurs
  • Phonophobie – Hypersensibilité au son
  • Photophobie – Hypersensibilité à la lumière
  • Acéphobie – Peur ou rejet des personnes asexuelles
  • Androphobie – Peur de l’homme (sexe masculin)
  • Biphobie – Peur ou rejet des personnes bisexuelles
  • Christianophobie – Peur ou rejet de la religion des chrétiens
  • Gérontophobie – Peur ou rejet des personnes âgées
  • Gynéphobie ou gynécophobie – Peur ou rejet des femmes
  • Hétérophobie – Peur ou rejet des hétérosexuels
  • Homophobie – Peur ou rejet de l’homosexualité ou des homosexuels
  • Islamophobie – Peur ou rejet de la religion des musulmans
  • Judéophobie – Peur ou rejet de la religion des juifs.
  • Lesbophobie – Peur ou rejet des lesbiennes.
  • Pédophobie / Pédiophobie – Peur ou rejet des enfants (aussi : peur des poupées)
  • Pistanthrophobie – Peur de faire confiances aux autres en raison de mauvaises expériences
  • Psychophobie – Peur ou rejet des maladies mentales
  • Sidaphobie – Peur ou rejet des porteurs du VIH
  • Technophobie – Peur ou rejet du progrès scientifique et technologique
  • Transphobie – Peur ou rejet des personnes transidentitaires
  • Xénophobie – Peur ou rejet des étrangers en général
  • Acidophobie / Acidophobe – Préférence aux conditions non-acides
  • Chemophobie – Sensibilité aux produits chimiques
  • Héliophobie – Sensibilité à la lumière du soleil
  • Hydrophobie – Sensibilité à l’eau
  • Lipophobie – Sensibilité aux corps gras
  • Myrmécophobie – Action répulsive de plantes vis-à-vis des fourmis
  • Photophobie – Tendance à rester hors de la lumière
  • Thermophobie – Sensibilité à la chaleur
  • Eibohphobie – Peur des palindromes
  • Hippopotomonstrosesquippedaliophobie – Peur des mots trop longs
  • Papétolétophobie – Honte d’être vu avec du papier toilette.
  • Elasticophobie – Peur des élastiques pour cheveux
  • Chlorophobie – Peur du vert
  • Cyanophobie – Peur du bleu
  • Purpuraophobie – Peur du violet
  • Érythrophobie – Peur du rouge
  • Rhodophobie – Peur du rose
  • Xanthophobie – Peur du jaune
  • Leucophobie – Peur du blanc
  • Kénonauphobie – Peur du noir
  • Arachnophobie – peur des araignées.
  • Chromophobia – peur des couleurs

L’agoraphobie

Les personnes atteintes d’agoraphobie redoutent de se retrouver dans des lieux dont elles pensent qu’elles ne pourront pas s’échapper facilement ou dans l’instant, si un danger survenait (sensation d’être piégé), qu’elles pourraient se perdre ou bien qu’on ne pourrait pas les secourir. Par exemple : dans les transports en commun (bus, métro, RER, avion > plus les arrêts sont éloignés ou la sortie difficile, plus l’angoisse est grande), les centres commerciaux, les files d’attente, les salles de cinémas, les théâtres, les ascenseurs, les autoroutes, les grandes places, les parking, les forêts… Certains agoraphobes restent chez eux pendant des années, ne sortant qu’exceptionnellement, accompagnés d’un proche de confiance. Les personnes souffrant de troubles paniques développent parfois une agoraphobie, mais certains agoraphobes ne connaissent pas ce type de trouble (Vidal).

La phobie sociale

 

La phobie sociale est une forme grave et parfois très invalidante de phobie. Elle se caractérise par la crainte d’être observé et jugé par les autres, ou encore d’être gêné ou humilié par ses propres actions. Elle se manifeste par une peur déraisonnable d’une ou plusieurs situations sociales : peur de prendre la parole devant un groupe, peur de s’adresser à des inconnus, peur de manger sous le regard des autres, peur d’aborder une personne du sexe opposé ou encore de se rendre à l’école… Dans ce dernier cas, on parle de phobie scolaire. La phobie sociale interfère fortement avec le travail ou l’école et peut conduire à la dépression (Vidal).

Quel type de psychothérapie pour soigner les phobies ?

Le choix du type de thérapie se fait en fonction des motivations de la personne phobique, du temps et de l’énergie qu’elle peut y investir. Si son objectif principal est de supprimer rapidement ses symptômes, elle pourra choisir une Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC). Si elle souhaite faire un travail en profondeur sur elle-même pour identifier les origines de son trouble, elle s’orientera plutôt vers une thérapie d’inspiration analytique, plus longue. L’EMDR apporte des résultats très significatifs en traitant notamment les traumatismes à l’origine des évitements et l’hypnothérapie peut également soulager de nombreuses phobies. L’idéal étant la Thérapie intégrative, c’est-à-dire de mélanger plusieurs approches psychothérapeutiques en une seule (analytique, cognitive, comportementale, psycho-corporelle…).

L’objectif des Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) est de réduire ou de supprimer les symptômes qui accompagnent la phobie. Elles peuvent soulager les personnes atteintes en quelques mois. Ces thérapies consistent à exposer progressivement le patient à la situation qui déclenche la peur, jusqu’à ce qu’il réussisse à contrôler son anxiété. Cette désensibilisation fait d’abord appel à l’imagination du patient (on lui demande d’imaginer la situation redoutée), avant de le confronter réellement à l’objet de sa phobie, tout en l’aidant à contrôler ses réactions. L’apprentissage de techniques de respiration et de relaxation complètent efficacement cette thérapie. Au Centre de Thérapies Intégratives et Nouvelles Technologies (CTINT), nous proposons une alternative supplémentaire entre l’exposition en imaginaire (flooding) et l’exposition en réel (in vivo), c’est la Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV). Dans cette thérapie qui utilise les nouvelles technologies, le patient met un casque immersif en 3D et peut se confronter à ses phobies en toute sécurité, accompagné et encouragé par le thérapeute à s’exposer à ses situations anxiogènes progressivement, dans le cadre d’une thérapie personnalisée.

Le traitement des phobies sociales fait parfois appel aux techniques du jeu de rôle. La situation angoissante est mise en scène avec comme partenaires le psychothérapeute et éventuellement d’autres patients souffrant du même trouble, lorsque c’est un stage. Le thérapeute donne des conseils pour affronter la situation, et la scène est rejouée jusqu’à ce que le comportement du patient soit plus adapté, et qu’il se sente en mesure de réagir en contrôlant son anxiété (Vidal).