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Transition de vie et accompagnement au changement

Le changement n’est jamais facile, il y a tant de mécanismes qui sont à l’oeuvre et qui encouragent l’immobilisme

Le biais de statu quo

Lorsque nous étions des femmes et des hommes des cavernes, le moindre changement pouvait être fatal. Si nous quittions notre caverne à la recherche d’une autre, peut-être n’allions-nous pas la trouver, peut-être allions-nous mourir attaqués par des bêtes sauvages pendant le trajet, peut-être allions-nous manquer de nourriture… 

Notre vie était en jeu. Le changement était un risque pour notre survie. 

Notre cerveau a conservé tout un tas de biais cognitifs de cette époque-là. Ils se trouvent dans la partie reptilienne du cerveau, la partie la plus primaire. Celle qui assure notre survie à tout prix. Celle grâce à laquelle l’espèce humaine a survécu. 

Mais dans nos vies modernes, les risques ne sont pas les mêmes. Nous ne risquons pas de nous mettre en péril physiquement, de mettre notre survie en jeu si nous opérons un changement. 

Et pourtant, le changement n’est pas facile à opérer. Notre cerveau préférera toujours le statu quo au changement. Pour opérer un changement dans notre vie, il faudra donc combattre ce biais cognitif.

Le doute et le risque

Le doute est une force. Une façon de se poser des questions, de chercher toujours la meilleure solution, de progresser. Douter est une bonne chose. Dans une certaine mesure…

Car le doute peut également être paralysant et nous maintenir dans l’immobilisme : « il vaut mieux ne pas changer car voilà ce que je risque ». Vous risquez sûrement d’autres choses à rester là où vous êtes mais ce sont des risques connus, avec lesquels vous vous êtes adapté.e.s. Pour votre cerveau, il vaut mieux ça que vous mettre dans une nouvelle situation dans laquelle les risques ne sont pas connus. 

D’autant que le doute ne disparaît pas une fois que nous avons pris notre décision. Il reste, latent, jusqu’à ce que nous soyons à l’aise dans la nouvelle situation. Il revient régulièrement nous faire des piqûres de rappel. Et nous devons nous adapter. Heureusement que l’être humain a une grande capacité d’adaptation ! 

Y a-t-il une seule bonne décision ?

Non, il n’y aura jamais une seule bonne décision à prendre. Il y a une multitude de décisions, de choix possibles, de chemins à prendre. Beaucoup sont de bonnes décisions. 

Et le retour en arrière est toujours possible dans une certaine mesure. 

Si vous prenez la décision de déménager, de vous installer dans une nouvelle ville, vous pourrez toujours revenir dans la ville que vous venez de quitter. Entre temps, vous aurez essayé, vous aurez découvert une nouvelle ville, un nouvel environnement. Cela vous permettra d’acquérir de nouvelles connaissances sur cette nouvelle ville et sur vous, sur vos préférences, vos aspirations. Vous aurez eu cette expérience qui vous aura fait grandir et qui vous permettra à l’avenir, de prendre des décisions plus éclairées. 

Le chemin est permanent. Il n’y a pas de barrière qui vous empêchera de progresser. Vous trouverez toujours des déviations qui vous permettront de rebondir. 

Le changement est un besoin pour l’être humain

Le changement, pour l’être humain, est permanent. L’être humain n’est pas fait pour stagner, pour rester toujours au même endroit, à la même place. 

Nous avons besoin de changement, c’est presque un besoin physiologique

Nous avons besoin de partir en vacances pour découvrir de nouvelles choses, nous avons besoin de changer de travail régulièrement pour découvrir un nouveau cadre professionnel, nous avons besoin de changer de lieu d’habitation, nous avons besoin de faire connaissance avec de nouvelles personnes, nous avons sans cesse besoin d’essayer de nouvelles choses. Cela nous maintient en vie !

La transition est toujours désagréable

Toutes les périodes de transition le sont. 

Vous voulez changer de travail : peut-être que vous allez mal vous entendre avec vos nouveaux collègues ; peut-être que vous n’allez pas valider votre période d’essai ; peut-être que votre nouveau travail ne va finalement pas vous plaire…

Vous voulez vous séparer de votre conjoint.e : peut-être que la vie seule ne vous conviendra pas ; peut-être que vous ne retrouverez pas de nouvel.le ami.e alors que vous en avez envie ; peut-être que l’organisation de votre vie avec vos enfants sera trop compliquée et dure à gérer…

Vous voulez vous installer avec la personne avec qui vous partagez votre vie : peut-être que votre couple ne va pas tenir ; peut-être que votre organisation familiale va devenir compliquée entre vos enfants et les siens ; peut-être que vous étiez mieux seul.e…

Vous voulez déménager : peut-être que vous ne vous ferez pas facilement de nouvelles connaissances dans votre nouveau lieu de vie ; peut-être que vous n’aimerez pas le climat ; peut-être que le déménagement vous préoccupe…

Peut-être…

Oui, il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer quand on opère un changement. N’importe quel changement. Cela veut-il dire que nous devons rester immobile toute notre vie ? 

Non, bien sûr que non. L’être humain est un être de changement et d’évolution. Si vous restez où vous êtes parce que vous avez toutes ces peurs, c’est l’ennui et l’aigreur en la vie qui vous guettent. 

Alors changez ! 

Combattez votre biais cognitif de statu quo, vos doutes, vos peurs, vos appréhensions !  

Un coaching de vie est tout indiqué pour vous aider à opérer une transition de vie et un changement.