25 Novembre
Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Solidarité | Centre de Thérapies Intégratives et Nouvelles Technologies (CTINT)
Ateliers et évènements gratuits
Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde (Organisation des Nations unies)
https://www.un.org/fr/observances/ending-violence-against-women
Pourquoi devons-nous mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ?
Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent.
Centre de Thérapies Intégratives et Nouvelles Technologies (CTINT)
jeudi 25 Novembre 2021
(ateliers et évènements sur place gratuits)
– Conférence « La violence conjugale : Définition, conséquences psychosociales et prise en charge » de 9h à 10h (15 places en présentiel et 100 places visio), animée par Marine Arcous, psychologue intervenant auprès de victimes de violences conjugales. Pour les professionnels de la santé et le grand public. Cette sensibilisation a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes psychosociaux sous-tendant les phénomènes de violence conjugale (violence psychologique, physique, sexuelle et /ou économique). Elle a également pour but de présenter les différentes possibilités psychothérapeutiques en fonction des conséquences psychologiques connues chez les victimes (directes ou indirectes) de violence conjugale ; et d’informer sur les associations spécialisées et leurs actions.
> Inscription en ligne : cliquer ici
– Atelier « Encrage corporel : s’apaiser et s’affirmer à travers le corps » de 11h à 12h (sur place > 6 personnes max), animé par Anne-Claire Lafait, psychologue. Notre corps peut être le lieu de nos blessures et de notre vulnérabilité. Il peut également être le lieu de notre force et de notre ressourcement. Cet atelier vise à se connecter avec douceur, respect et bienveillance à notre corps pour y trouver des ressources et un encrage dans lesquels puiser des forces internes lors des situations d’adversité. L’atelier est ouvert à toutes les femmes qui souhaitent s’offrir un moment de rencontre privilégié et ressourçant avec elle-même/leur corps.
> Inscription par mail : anneclaire.lafait@gmail.com
– Atelier d’affirmation de soi « Faire un refus ou oser dire non » de 15h à 16h (sur place > 20 personnes max), animé par Alexandra Lecart, Psychologue et fondatrice du CTINT. Il n’est pas toujours facile de dire « non », de refuser, d’écouter nos besoins et de se positionner. Dire « non » peut mettre mal à l’aise, voire nous faire sentir coupable. La capacité à dire « non » est une composante de l’affirmation de soi (assertivité), la capacité à exprimer ses émotions, envies et besoins tout en se respectant soi-même et les autres.
> Inscription par mail : alecart@ctint.fr
– Groupe de parole « Du corps abîmé au corps aimé » de 18h à 19h30 (sur place), animé par Tatiana Lopez et Emma Bams, psychologues. « Ceci est mon corps ? Ce corps m’appartient ? Ce corps est à lui ? A elle ? A eux ? Ce corps tellement abîmé me parait si étranger, il me fait si mal, je ne sens plus rien, je voudrais ne plus rien sentir, je ne m’y reconnais plus, je ne me reconnais plus, il me fait peur, je n’ai pas su le protéger, il me fait honte, je veux le cacher, je ne veux plus qu’on me voit… » Quelle relation pouvons-nous entretenir avec notre corps quand il a été abîmé par la violence ? Comment le regarder avec bienveillance et s’y sentit à nouveau en sécurité quand nous avons entendu tellement de paroles blessantes à son sujet ? Comment passer de CE corps à MON corps, avec amour, douceur et plaisir ? C’est ce que nous vous proposons d’aborder lors de cet atelier : après les blessures infligées à notre peau et à notre âme, il existe des moyens de se reconnecter à soi pour se reconstruire et comprendre que notre corps nous appartient à nous et à nous seule et que nous pouvons réapprendre à le soigner. Animé par deux psychologues psychothérapeutes, formées aux problématiques rencontrées par les femmes ayant été ou étant victimes de violences, il sera construit comme un temps d’échange entre femmes, pendant lequel chacune pourra donner ses outils du soin à soi.
> Inscription par mail : Emma-Bams@hotmail.fr
– Atelier d’initiation au self défense (sur place) de 20h à 21h30 (45 min échange// 45 min initiation), animé par Sarah Djaballah, psychologues et – un professeur d’art martiaux. Se réapproprier SON corps à travers le sport est une manière de RE-devenir actrice de sa vie et de ses choix. Nous connaissons tous les bienfaits du sport sur notre santé physique. Mais saviez vous que le sport a un impact sur la santé mentale. Le sport permet d’évacuer le stress entre autres mais pas seulement. Il favorise l’estime de soi, la confiance en soi et surtout il vous permet de reprendre le lead sur votre corps. Cette initiation ludique sera organiser en deux parties : Un échange libre sur « Comment prendre soin de soi ? Comment prendre du temps pour soi? » animé par Sarah Djaballah, psychologue et psychothérapeute formée à la question de femmes et une deuxième partie vous permettra de découvrir quelques techniques de self-défense avec un professeur d’art Martiaux. Venez en tenue décontractée pour laisser vos mouvements libres ! » Inscription maximum 10 personnes.
> Inscription par mail : sdjaballah.psy@gmail.com
Centre de Thérapies Intégratives et Nouvelles Technologies (CTINT)
8 rue Blanche 75009 Paris
La violence à l’égard des femmes s’entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que :
- la violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;
- la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement) ;
- le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle) ;
- la mutilation génitale féminine ;
- le mariage précoce.
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l’égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
Les conséquences néfastes de la violence à l’égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie. Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l’éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l’accès à l’enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.
Bien que la violence sexiste puisse toucher n’importe qui, n’importe où, certaines caractéristiques des femmes, telles que leurs préférences sexuelles, la présence d’un handicap ou leur origine ethnique, ainsi que certains facteurs contextuels, par exemple les crises humanitaires, dont les situations de conflit et d’après-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.
La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des objectifs de développement durable (ODD) – ne laisser personne de côté – ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.